77% des marchandises dangereuses transportées
sont des hydrocarbures liquides et gazeux.
C’est ce que nous apprend un rapport publié en juin 2016 par le conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD).
Nous retenons de cette évaluation du contrôle des transports de marchandises dangereuses sur les trois modes de transport terrestre (routier, ferroviaire et fluvial) :
1. « L’absence d’une connaissance claire des flux au niveau régional »
2. La politique actuelle de contrôle ne présente pas de carence majeure.
3. 9 recommandations sont formulées notamment pour améliorer les synergies de travail entre les deux directions générales impliquées, c’est-à-dire la DGPR (direction générale de la prévention des risques) et DGITM (direction générale des infrastructures, des transports et de la mer).
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SAIP – la question écrite au ministre de l’intérieur
Yves Blein, président d’AMARIS et député du Rhône, a posé une question écrite au ministre de l’intérieur pour savoir
si le Gouvernement a abandonné le principe permettant d’informer toutes les personnes présentes dans la zone de couverture d’une antenne-relais grâce à la technique de diffusion cellulaire.
Cette question écrite intervient à la suite du lancement, par le ministère de l’intérieur, d’une application pour smartphone : le Système d’Alerte et d’Information des Populations (SAIP). Cette application permet d’être immédiatement alerté en cas d’attaque terroriste, mais également en cas d’accident nucléaire, de rupture d’ouvrage hydraulique ou de produits dangereux.
Moins de 15 % des français connaissent les consignes liées au déclenchement de l’alerte et 90% des français sont équipés de téléphones mobiles. Ce rapprochement invite évidemment à utiliser les téléphones mobiles pour diffuser des consignes en cas d’alerte.
Mais alors, pourquoi lancer une application qui ne s’adresse qu’aux possesseurs de téléphones dits intelligents qui auront pris le soin d’installer cette application du ministère de l’intérieur ? Pourquoi ne pas utiliser les SMS qui ont le mérite de pouvoir être distribués de manière géolocalisée sans avoir à récupérer la localisation des possesseurs de téléphone ? Comment associer les maires qui sont en charge de la sécurité et de la tranquillité publique des personnes séjournant sur leur territoire ?
A lire
> Assemblée nationale, 21 juin
Question écrite de M. Yves Blein
> Assemblée nationale, 14 juin
Question écrite de M. Luc Belot
> Rue89, 10 juin, A. Fradin
Intrusive, tardive, opaque : l’app d’urgence SAIP déjà critiquée.
> Libération, 09 juin, C. Gévaudan
Appli alerte attentats : «Il faut que la France respecte les standards internationaux».
Rappel sur le SAIP
Le SAIP remplace le réseau national d’alerte (RNA). Ce réseau, datant des années 1930, est devenu obsolète et ne permet pas de répondre aux enjeux actuels de protection des populations.
Le déploiement du SAIP comporte deux volets :
> la mise en réseau des sirènes de l’État, des collectivités territoriales et
des entreprises soumises à PPI
> l’information des populations pour préciser les consignes de sécurité
par l’utilisation de moyens individuels (SMS, GSM…) ou collectifs.
Le ministère de l’intérieur travaille, depuis 2007, sur la mise en place du SAIP. Ce chantier fonctionne par bassin de risques.