Le 1e juillet, les collectivités réunies dans le groupe de travail AMARIS ont fait le point sur les dispositifs d’accompagnement des travaux riverains : avancement, freins et points de blocage. Elles ont ensuite participé à une réunion d’échanges, organisé par la Métropole de Lyon, entre les artisans, les diagnostiqueurs et les experts (INERIS et CEREMA).
Le financement, nerf de la guerre
- L’absence d’avance du crédit d’impôt reste un frein indépassable.
- Le financement des diagnostics au-delà de 140 mbar pose problème.
- L’enveloppe budgétaire est parfois insuffisante pour financer les travaux, notamment en zones exposées à des effets de forte intensité.
Des difficultés techniques sur le terrain
- Malgré l’existence de différents guides techniques, les artisans rencontrent de nombreuses difficultés dans la mise en œuvre des travaux. Par exemple, les artisans ont des difficultés pour trouver des fenêtres respectant les recommandations du guide « Fenêtre 50-140 mbar ».
- Dans les logements collectifs, les sas et les parties communes sont complexes à traiter.
- Les opérateurs logements, les diagnostiqueurs, les artisans s’interrogent sur leurs responsabilités et souhaitent pouvoir disposer d’éléments relatif à la priorisation des travaux.
Une ingénierie encore à roder
- Peu d’opérateurs logements sont qualifiés pour répondre aux appels d’offres.
- Les bouquets d’opérations (travaux PPRT et amélioration de l’habitat ou lutte contre la précarité énergétique) nécessitent une lourde ingénierie pour un résultat « décevant ».
- Les délais de restitution des diagnostics et de consultation des entreprises sont trop longs. Si la réalisation des diagnostics n’est pas succédée rapidement par des travaux, cela entraine de nombreuses pertes en ligne.