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08/12/20

PPRT Vallée de la chimie

La Cour a annulé le jugement de première instance au motif que le moyen d’annulation retenu par le tribunal administratif n’est plus opérant du fait de l’intervention de la validation législative prévue par l’article 131 de la loi Énergie Climat. Elle a ensuite rejeté tous les autres moyens soulevés par les requérants de première instance et confirmé la régularité du PPRT.

Rappel –  En janvier 2019, la justice administrative a annulé un PPRT en se fondant sur un vice de procédure au titre du droit européen. Jusqu’en avril 2016 en effet, le préfet de département était désigné comme autorité environnementale et ne pouvait, à ce titre, émettre un avis indépendant sur le projet de plan qu’il avait aussi la charge d’élaborer.

La situation provoquée par ce jugement était particulièrement préoccupante et lourde de conséquences. Il a fallu attendre 16 ans après le vote de la loi risque et 18 ans après l’accident d’AZF pour protéger les riverains des sites Seveso seuil haut. Annuler ces PPRT revenait à exposer, pour encore de nombreuses années, les riverains des installations à risques.

Après de nombreux échanges avec France Chimie et en lien avec le gouvernement, le député Yves Blein et président d’AMARIS avait proposé un amendement au projet de loi énergie et climat permettant une validation législative des PPRT concernés par un vice de procédure au titre du droit européen. Cet amendement avait été adopté le 28 juin 2019.