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27/04/20

Décision du Conseil d’État

Historique

En novembre 2014, le Préfet de l’Aude a approuvé le PPRT autour notamment du site de la Société FRANGAZ situé dans la zone portuaire de Port-La-Nouvelle. La Société FRANGAZ a demandé l’annulation pour excès de pouvoir de cet arrêté devant le Tribunal Administratif de Montpellier (22 novembre 2016) puis devant la Cour Administrative de Marseille (13 juillet 2018) mais a été déboutée. Elle décide alors de se pourvoir devant le Conseil d’État.

Le débat

Il porte sur la possibilité pour l’exploitant de contester, à l’occasion d’un recours contre le PPRT, le montant qui sera mis à sa charge lorsque les mesures foncières prévues par le PPRT seront mises en œuvre.

La Société FRANGAZ conteste, à l’appui de sa demande d’annulation du PPRT, le coût estimé des mesures d’indemnisation dont elle pourrait être amenée à supporter la charge. Elle soutient, en outre, qu’elle est privée de tout recours utile pour contester l’indemnisation qui serait déterminée dans le cadre de l’exécution des mesures foncières prévues par le PPRT.

Par application des dispositions combinées des articles L 515-16, L 515-19, L. 515-8 et de l’article R 515-41 du code de l’environnement, le PPRT a pour objet, notamment, de délimiter des secteurs de délaissement et d’expropriation. Il comporte, en annexe, une information relative à « l’estimation des coûts des mesures qui restent susceptibles d’être prises ».

Décision du Conseil d’État

Le Conseil d’État a considéré que le PPRT n’a pas pour objet de fixer les modalités de financement des mesures foncières mais de donner une indication sur l’estimation du coût de ces mesures. Cette estimation n’est pas opposable aux décisions administratives de mise en œuvre des PPRT c’est-à-dire qu’elle ne fige pas l’évaluation des mesures foncières qui sont mises en œuvre progressivement.

Par ailleurs le montant évalué à l’occasion de la mise en œuvre des mesures foncières prescrites par le PPRT peut être contesté par l’exploitant à l’occasion d’un recours contre les décisions administratives relatives à ces mesures foncières de sorte qu’il dispose d’un recours effectif pour contester les montants de ces mesures foncières.

Ce qu’il faut retenir du raisonnement du Conseil d’État

  • Lors d’un recours contre le PPRT, c’est l’estimation indicative du coût des mesures foncières annexée au le PPRT qui peut être utilement contestée et non le montant qui sera mis à la charge de l’exploitant lors de la mise en œuvre des mesures foncières dans les secteurs de délaissement et d’expropriation.
  • Cette estimation n’a pas pour objet de déterminer le montant des indemnités versées aux propriétaires faisant l’objet de mesures foncières, ni de fixer les modalités de financement de ces mesures.
  • L’exploitant pourra contester le montant de l’indemnisation due au titre de ces mesures foncières à l’occasion du recours dirigé contre les actes administratifs pris dans le cadre de la mise en œuvre du PPRT.

 

CE n°424153 du 12 février 2020

 


19/02/20

Les rendez-vous majeurs

Cet événement aura lieu le 20 mai, de 9h00 à 17h00 et en 100% digital. Pour participer à cet événement, il vous suffit de vous inscrire. Vous recevrez ainsi, par mail et le jour même, un lien de connexion à la plateforme dédiée.

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Consultez le pré-programme

Les rendez-vous majeurs seront accessibles via une plateforme internet dédiée. Concrètement, les intervenants seront physiquement à la Cité de Sciences et de l’Industrie, où ils seront filmés et leurs interventions diffusées en direct. Le public pourra se connecter et assister aux conférences ou débats et interagir via un système de tchat.

Les rendez-vous Majeurs est un événement organisé par AMARIS, avec un appui de l’Inéris et le soutien du ministère de la Transition écologique.


19/02/20

Janvier-février 2020

1

L’ensemble des données et documents relatifs aux PPRT qui étaient disponibles sur le site « installations classées » sont à présent disponibles sur le site Aida.

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2

LES ECHOS, 18-02, M. KINDERMANS

La raréfaction du foncier soulève l’inquiétude des industriels.

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3

LANDOT AVOCATS, 17-02, E. LANDOT

Prévention des risques technologiques : peut-on attaquer un PPRT au motif du coût des mesures foncières qui en résultent ?

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4

CAP’COM, 05-02, A. REVOL

La communication de crise à l’heure des réseaux sociaux.

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5

ASSEMBLÉE NATIONALE, 12-02

Rapport d’information sur l’incendie d’un site industriel à Rouen.

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6

MTES, 11-02

OUEST FRANCE, 14/02

Sécurité dans la zone industrielle portuaire du Havre : comment s’organiser ?

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7

Accident de Lubrizol et Normandie Logistique – Plan d’actions

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8

LYON VALLÉE DE LA CHIMIE, 06-02

Visite et audition de la commission d’enquête sénatoriale Post Lubrizol dans la Vallée de la Chimie.

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9

LE PARISIEN, 24-01, T.D.L

Etats-Unis : deux morts dans l’explosion d’un entrepôt de produits chimiques.

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10

LE MONDE, 16-01, S. MOREL

A Tarragone, l’explosion d’une usine chimique inquiète la population.

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14/01/20

GT AMARIS

Pourquoi ce GT ? Pour qui ?

Pour se former, s’informer et échanger. Il est ouvert à tous les techniciens des collectivités membres d’AMARIS. 

A l’ordre du jour

Un échange avec la métropole de Rouen sur l’accident du 26 septembre 2019

Contact et inscription

delphine.favre@amaris-villes.org / Tel. 01 40 41 42 12

Lieu et horaires

10h-16h30
22 rue Joubert, 75009 Paris
Arrêts de métro à proximité : Saint-Lazare, Havre Caumartin, Aubert / RER A et E, métro 3, 9, 12, 13, 14.