A mi-parcours du projet RESIRISK, ce qui était pressenti au « démarrage » se confirme et des champs d’action nouveaux apparaissent. Voici 3 constats clés.
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La mise en œuvre des PPRT conduit les parties prenantes à travailler ensemble. Le travail partenarial et transversal n’est plus une option. Par exemple, les collectivités qui ont la compétence du développement économique, doivent travailler avec les communes où sont situées les entreprises riveraines. Les chargés de mission économique, en contact direct avec les entreprises, devraient être associés à la mise à jour des plans communaux de sauvegarde. Du côté des services de l’État, la DIRECCTE et les SDIS sont désormais des acteurs ressources incontournables pour permettre aux chefs d’entreprises de répondre à leurs obligations de protection des salariés.
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Face aux PPRT, l’attitude des entreprises riveraines est variable. Elles sont « remontées », inquiètes, conscientes du besoin de protection ou créatives pour trouver des solutions. Mais toutes expriment un besoin de méthode, d’outils et d’informations claires sur le cap à tenir. Le travail lancé par RESIRISK a donné lieu, sur un site pilote, a un besoin d’inscrire dans la durée l’accompagnement des collectivités et des entreprises et de mieux faire connaître les expériences de terrain.
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L’information préventive des entreprises riveraines représente un nouvel enjeu d’amélioration pour les sites Seveso seuil haut.