Une première pour les entreprises riveraines du site ADG à Saint-Genis-Laval et Chaponost :
le 11 février, elles ont été associées à un exercice PPI.
Les deux communes concernées ont eu pour mission de les informer de l’exercice afin qu’elles prennent des mesures de mise à l’abri des personnes au travail ce matin-là. RESIRISK était là en tant qu’observateur. Nous retenons de cet exercice que bon nombre d’entreprises ne connaissent pas les consignes de sécurité.
Témoignage d’une entreprise riveraine
« Nous avons entendu une sirène autour de 9h03 puis une autre série dix minutes plus tard. Nous avons été incapables de déterminer si c’était les mêmes. La première était légèrement plus sourde que la seconde (PPI) qui n’est elle-même audible que depuis l’extérieur et le hall d’accueil. Aucun salarié ne s’est inquiété de ces sirènes. Nous avons déroulé un scénario d’accident et fait émerger trois points principaux :
1. le besoin de mettre en place un relais de détection de la sirène PPI d’ADG. Or, la sirène POI est quasiment aussi forte que la PPI. Comment les distinguer ?
2. le besoin de disposer d’un kit à mettre dans la salle de mise à l’abri (radio avec pile, téléphone filaire, jeux de cartes, etc.)
3. l’identification de l’espace de mise à l’abri dans la cantine. Avec cette configuration, il reste à caler l’organisation de l’évacuation car tous les salariés ne pourront pas passer par le goulot d’étranglement qui mène à cette salle en même temps. »
Suites à donner dans RESIRISK
Cet exercice et les témoignages recueillis nous donnent du pain sur la planche ! Pour la démarche RESIRISK, cela tombe à pic. En septembre dernier, nous avons réuni un groupe de travail sur la thématique de l’optimisation de la gestion de crise. Ce groupe est composé du SDIS, de cinq entreprises riveraines, de la responsable HSE d’ADG, des chargés de mission risques/économie/sécurité des communes concernées. Lors de la prochaine réunion, il aura pour mission de tirer des leçons sur l’amélioration de la gestion de crise et de voir en quoi les entreprises peuvent améliorer leurs pratiques.
Comme pour les autres sujets de RESIRISK, ce travail donnera lieu à un guide de bonnes pratiques qui sera diffusé au niveau national et qui s’appuiera sur l’expérience de terrain.