Cette étude dresse l’état de lieux des services de secours, en se fondant sur l’évolution des équipements à leur disposition, un indicateur pertinent pour mesurer l’état des organisations de secours. Il ressort une fragilisation des services de secours. Elle est liée à des facteurs économiques et réglementaires tels que :
> la crise économique et la faiblesse historique des budgets ;
> une organisation et un dimensionnement qui ne sont pas régis par des textes réglementaires suffisamment précis ;
> une départementalisation économique mal préparée ;> une écriture du SDACR souvent parcellaire.
Il en résulte, pour les équipes, une charge opérationnelle croissante, un grand turn over et de nouvelles contraintes subies par les sapeurs pompiers volontaires. La baisse tendancielle des effectifs professionnels et volontaires concourt, entre autres, à une aggravation des délais d’intervention, et des sinistres matériels et humains. Il s’agit d’autant de paramètres qui s’opposent à la prise en compte des risques majeurs, pour lesquels la couverture opérationnelle est souvent retardée, voire inexistante.